La girafe 30 avril
A cause de mon autisme, j’ai de grosses difficultés à imiter. C’est très important d’imiter lorsqu’on est un petit garçon, car c’est en imitant que l’on apprend les choses qui ne sont pas innées (comme faire une tour de cube, faire rouler une voiture, donner à manger à la poupée…).
Mon retard de développement est en grande partie causé par mon incapacité à imiter. Pour pallier mes difficultés, Maman utilise les arts visuels (les travaux manuels si vous préférez). En effet, ceux qui me connaissent savent que j’ai une âme d’artiste. Pour m’apprendre à imiter, Maman utilise de la peinture, des tampons ou de la colle en guise de supports.
Maman a également utilisé ma deuxième passion pour me motiver, à savoir les animaux sauvages. Et c’est ainsi qu’est née ma girafe. J’ai une véritable passion pour cet animal, sur la tête duquel se promène Kirikou (mon dessin animé préféré) dans « Kirikou et les bêtes sauvages ». Mon manège préféré (et d’ailleurs le seul sur lequel j’accepte de grimper), au Jardin des Plantes de Paris, est rempli de girafes. Je peux y réaliser mon rêve de me promener tel Kirikou.
Je vais vous expliquer les étapes de sa fabrication.
Étape 1 : Peinture du fond
Tout d’abord, Maman m’a montré comment utiliser un pinceau avec de la peinture. Elle a trempé le pinceau dans le pot de peinture puis elle a colorié la feuille comme avec un crayon. Puis, Maman m’a tendu le pinceau et m’a dit de faire comme elle. J’ai, avec beaucoup de plaisir, rempli toute la feuille avec mon pinceau.
Étape 2 : Peinture de la girafe
Ensuite, Maman a voulu changer de technique pour m’apprendre à imiter une autre action. Avec une éponge, Maman m’a montré comment tapoter sur la feuille. Avec beaucoup d’application, j’ai rempli une feuille A3 que Maman a ensuite découpée en forme de girafe.
Étape 3 : Collage des tâches sur la girafe
Enfin, Maman m’a montré comment coller les tâches de la girafe. Je devais mettre de la colle avec un tube sur les formes découpées avant de les poser à l’endroit que Maman m’indiquait.